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Tout savoir sur l'or

Il était une fois… un métal pas comme les autres. Ni roi, ni guerrier, mais admiré par tous. Il ne parlait aucune langue, ne portait aucun drapeau, et pourtant… on le reconnaissait aux quatre coins du monde. Son nom ? L’or.
Depuis l’Antiquité, l’or brille. Littéralement. Il fascine empereurs, marchands, pirates, et banquiers. Mais sa plus grande force ? Il résiste. À tout. Aux royaumes qui tombent, aux monnaies qui s’effondrent, aux crises qui font vaciller les empires. Quand tout tremble, lui, il tient bon.
Dans une grande salle de Londres, deux fois par jour, les sages de la London Bullion Market Association se réunissent pour fixer son prix : le LBMA Gold Price. Depuis 1990, l’or ne cesse de grimper. En 2011, en pleine crise financière, il franchit les 1 900 $ l’once. Et en 2025, nouveau sommet : 3 500 $. Pourquoi ? Parce qu’en période d’incertitude, nous avons un vieux réflexe : se tourner vers le seul métal qui ne trahit jamais.



L’or, c’est le roc au cœur de la tempête. Il ne s’efface pas, ne s’imprime pas, ne s’use pas. Il traverse le temps, immobile, solide, rassurant.
D’ailleurs, il y a bien longtemps, les familles fortunées avaient une idée bien précise : transformer leur or en bijoux massifs. Mais attention, ces bijoux n’étaient pas que décoratifs. En cas de coup dur, on les découpait, fondait, échangeait. Pendant les guerres, l’or se glissait dans les doublures, se portait au cou ou au poignet, prêt à être troqué pour un nouveau départ. L’or, c’était la monnaie de secours. Le plan B.

Aujourd’hui encore, un gramme d’or pur vaut environ 90 €. Mais certains bijoux signés atteignent jusqu’à 250 €/g. Car ici, ce n’est plus seulement le métal qui compte, c’est l’histoire, la main qui l’a façonné, le nom qu’il porte : Cartier, Van Cleef & Arpels, Hermès… Des pièces uniques qui franchissent le seuil de l’objet pour devenir œuvres d’art.

Et parfois, même sans signature, un bijou d’exception émeut par sa beauté et la finesse de son artisanat. Autrefois destinés à la fonte, ces trésors sont désormais préservés, transmis, racontés. On ne les vend plus, on les chérit. L’or n’est plus seulement une valeur refuge — c’est un témoin silencieux des histoires familiales.


Moralité ?
Quand tout change, l’or reste.
Quand tout vacille, lui, il brille.

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